Les atouts naturels de la France font sa richesse, et sa position de finistère occidental européen, prolongée seulement de la péninsule ibérique, lui offre ainsi une façade Atlantique généreuse, mais aussi de nombreuses frontières terrestres vers les puissances de l’Europe de l’Ouest. Le pays jouit donc de plusieurs situations transfrontalières dont ses habitants peuvent tirer bénéfice. Parmi ces opportunités voisines, Monaco possède une localisation unique, à proximité de l’Italie, mais enclavée entre des communes françaises. 

Les reliefs préalpins plongeant dans la Méditerranée marquent cette bande littorale et semblent isoler la Principauté, sa richesse sans cesse croissante, son niveau de vie élevé, et son chômage quasi inexistant. Cependant, de forts liens transfrontaliers humains et publics lient ces territoires entre eux sur cette Riviera franco-monégasque allant de l’embouchure du Var à la frontière italienne. La grande majorité des travailleurs de la Principauté sont en effet Français, et près d’un tiers d’entre eux proviennent des communes limitrophes. Pour la plupart employés et cadres, ils interviennent essentiellement dans le tertiaire et sont relativement jeunes, les trois quarts ayant moins de 40 ans. 

Malgré des tensions fiscales dans les années 1960, les gouvernements français et monégasque ont su investir dans cette opportunité bilatérale afin d’unir leurs destins. Ainsi, l’agglomération urbaine franco-monégasque est gérée en partie par une commission locale transfrontalière, fondée en 2005, ayant pour vocation de traiter les multiples questions de voisinage entre la Principauté et les collectivités territoriales des Alpes-Maritimes. Très concrètement, y sont par exemple assurés des engagements sur les accès routiers et ferroviaires, des accords sur le télétravail croissant à Monaco, ou bien le maintien d’une synergie dans les grands développements urbains tel que le nouveau projet d’urbanisation sur la mer dans le secteur du Larvotto. 

Dans ces échanges de flux constants, les communes immédiatement voisines sont les plus privilégiées. Si Cap d’Ail fait figure de porte Ouest de la Principauté, Beausoleil est elle son balcon supérieur, s’étendant tout au long de ses contreforts, pour border et partager le dynamisme monégasque. Outre des panoramas uniques dans cet environnement exceptionnel, Beausoleil profite de cette situation avantageuse en termes d’investissement, d’aménagement, et de développement. Totalement imbriquée avec la Principauté à tel point que sa frontière est rarement identifiable, Beausoleil partage la vitalité et la réussite monégasques depuis la Belle Époque du XXe siècle, associée dans son développement démographique, économique et touristique. 

Aujourd’hui, elle est naturellement un emplacement de choix pour les travailleurs frontaliers souhaitant une proximité géographique par rapport à leur lieu de travail mais également un loyer très relativement inférieur. Monaco est la ville la plus chère du monde pour l’immobilier de luxe, presque peu surprenant dans la ville qui concentre le plus de millionnaires au monde, avec 31 millionnaires pour 100 résidents. Cependant, dans les 2km2 de la Principauté, les fourchettes les plus basses du marché immobilier descendent rarement en dessous des 20 000 € le m², pour une moyenne à 42 000 € en 2017. En comparaison, les 7000 €/m² en moyenne du parc immobilier de Beausoleil ne manquent pas de séduire les investisseurs et résidents conscients de cette localisation fortuite. 

Conservant le charme de son passé de villégiature méditerranéenne par ses ruelles, places et jardins, mais aussi ses façades Belle Epoque, la ville est parcourue de petits escaliers qui forment l’ossature de son territoire accidenté. De là, les Beausoleillois actuels ou futurs peuvent autant contempler que profiter de l’originalité et de la chance monégasques.